Vert

Du latin viridis : « verdoyant », issu du verbe virere : « être vert, florissant ». Couleur liturgique du temps ordinaire, évoquant la croissance de l’Église, grâce à la sève venue de Dieu.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • La couleur verte dans la liturgie

    Au XVIe s., Rome fixe pour l’Église latine, l’usage exclusif de cinq couleurs ; le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir considérant l’usage du rose facultatif, du bleu, en certains lieux, pour les fêtes de la Vierge Marie, et enfin de l’or pour suppléer le blanc, le rouge et le vert. Avant cette fixation et un symbolisme précis, d’autres couleurs ont été utilisées car on usait des ornements en fonction de leur richesse et de leur état et le code

  • La signification du mot « ordinaire »

    Ordinaire, qu’est-ce à dire ? Est ordinaire, dans le langage courant, une chose dont se sert habituellement, quotidiennement, à la différence de réalités extra-ordinaires, comme le sont les fêtes, qui « sortent de l’ordinaire ». Le mot ordinaire qualifie donc les réalités coutumières à l’ordo dont on fait partie, au groupe auquel on appartient.

  • Les couleurs liturgiques expliquées aux servants d’autel

    01 décembre 2013 : Pour sa deuxième visite à une paroisse de Rome, François se rend dans la paroisse romaine Saint-Cyrille d’Alexandrie. Toi, qui sers la messe régulièrement, tu sais que la couleur des ornements (étoles, chasubles…) change régulièrement. Tu ne t’es peut-être pas posé la question de la symbolique de ces couleurs et comment […]

  • Les vêtements liturgiques de l’Eglise

    Le vêtement liturgique ne doit pas être pensé en dehors de l’action liturgique, mais pour elle. C’est un vêtement qui a une fonction, un but précis. Un but autre que celui de couvrir le corps, de le préserver du froid et du chaud, de parer celui qui le porte, etc.

  • Les couleurs du temps liturgique

    Dès le IIIe siècle, Clément d’Alexandrie préconise l’emploi de vêtements spécifiques réservés à la prière, au moins pour le clergé. Pendant les siècles qui suivent, les vêtements usuels et ceux utilisés pour la liturgie ne comportent pas de différence formelle fondamentale, mais seulement de destination. Au cours de la « Renaissance » carolingienne, le costume liturgique se constitue vraiment en tant que vestes sacratae. Les premiers formulaires de rites de bénédiction d’objets liturgiques, dont les vêtements remontent au IXe siècle.