Paix

Le rite de la paix se situe, à la messe, entre la doxologie qui suit l’embolisme du Pater et la prière silencieuse du prêtre avant la communion. Il comporte la prière pour la paix, seule oraison publique de l’Ordinaire de la messe adressée au Christ, le souhait de paix échangé entre le prêtre et les fidèles, le geste de paix, et le chant de l’Agnus Dei qui se termine par la demande : « Donne-nous la paix ».

Réconciliés avec Dieu et entre eux, par le renouvellement du sacri­fice du Christ, ayant chanté ensemble le « Notre Père », les fidèles peuvent se donner la paix avant de sceller leur lien dans la commu­nion. La paix n’est-elle pas le fruit par excellence du Mystère pascal (Jn 14, 27 ; 20, 19.20.26 ; cf. Ga 5, 22).

Traditionnellement, le geste ou le signe de la paix est le « baiser de paix », qui, en soi, est le plus expressif ; comme un tel geste n’est pas possible avec tout le monde, d’autres signes de paix sont en usage. En ce domaine, une grande discrétion et un respect des habitudes d’autrui constituent le premier signe de paix à offrir.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • Le geste de paix à la messe, ABCdaire liturgique

    Lorsque des participants peu habitués à la liturgie entendent l’invitation : « Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix », certains sont surpris. Ils ne savent ni la raison du geste, ni la manière de le poser. Peut-on les aider à en saisir la portée ?

  • Geste de paix

    Dans la liturgie, des attitudes

    Chacun le sait d’expérience : la liturgie n’est pas spéculative. Elle est action qui s’adresse au baptisé dans toutes ses dimensions humaines : esprit, cœur et corps. Dans l’action liturgique, le chrétien s’engage tout entier et les gestes qu’il pose, les attitudes qu’il prend le conduisent à la contemplation.

  • Catéchèse du pape : Le Notre Père et l’eucharistie

    Chers frères et sœurs, bonjour ! Nous poursuivons nos catéchèses sur la Sainte messe. Lors de la dernière Cène, Jésus prit le pain et la coupe, il rendit grâce à Dieu, et nous savons qu’ensuite il « rompit le pain ». À cette action correspond, dans la liturgie eucharistique de la messe, la fraction du pain. Elle est précédée de la prière que le Seigneur nous a enseignée, le « Notre Père »

  • Le Notre Père dans les rites de communion

    Dans la célébration de la messe, la communion apparaît comme l’aboutissement de toute la célébration et le sommet de la participation des fidèles. Elle est préparée par un ensemble de rites qui n’empiètent pas les uns sur les autres, mais forment une suite ordonnée préparant et anticipant ce que la communion va réaliser : faire de fidèles divers et variés un seul corps, celui du Christ.

  • Geste de paix lors de la messe

    La liturgie nous éduque à vivre en frères

    Le motif principal qui conduit Paul à adresser sa première lettre aux Corinthiens tient aux conflits qui minent la communauté en prière : « Puisque j’ai commencé à vous faire des critiques, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien.