Nappe

Du latin mappa : « serviette de table ». D’après les normes litur­giques, l’autel doit être couvert d’une nappe au moins. Cela souligne le symbolisme de l’autel, table du banquet eucharistique, cependant que le corporal évoque davantage le linceul du Crucifié.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • La conservation des objets liturgiques : l’exemple du Conservatoire diocésain d’Art sacré de Périgueux

    Le diocèse de Périgueux et Sarlat a pu, il y a quelques années, se doter d’un conservatoire d’Art sacré à la suite de tout un process allant de la réflexion à la mise en œuvre.  L’histoire de la mise en place de ce conservatoire – et non d’un musée, car ce lieu n’est volontairement pas destiné à recevoir du public – intéressera toute personne sensible à la conservation des objets liturgiques.

  • L’architecture de l’église, le chemin chrétien

    Quand nous entrons dans une église, nous faisons un parcours qui rappelle le chemin que la liturgie nous fait vivre. Réciproquement la célébration nous fait visiter l’église où nous prions et reprend le cheminement du chrétien : tout d’abord passer la porte et décider (à nouveau) d’entrer, s’asseoir dans la nef pour se laisser instruire par la Parole et y répondre, avancer dans le chœur jusqu’à l’autel pour célébrer les sacrements et contempler le mystère du Christ, être envoyé dehors en mission dans le monde.

  • La célébration eucharistique et les objets du mystère

    Le chapitre VI de la Présentation Générale du Missel Romain traite de ce qui est requis pour la célébration de la Messe : le pain et le vin, le mobilier liturgique, les vases sacrés, les vêtements liturgiques et les autres objets. Il ne se présente pas comme un catalogue exhaustif, mais vise à préciser (ou repréciser) un certains nombres de points d’attention dans la confection et l’entretien de tous ces éléments employés pour l’Eucharistie.

  • Rouge, blanc, vert : couleurs en éphémère dans la liturgie

    Blanc pour le temps pascal, rouge pour la Pentecôte. Nous entrons dans le Temps ordinaire, mais retournons au blanc pour la Trinité et le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Enfin, nous voilà au vert ! La liturgie nous en fait voir de toutes les couleurs !

  • La couleur verte dans la liturgie

    Au XVIe s., Rome fixe pour l’Église latine, l’usage exclusif de cinq couleurs ; le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir considérant l’usage du rose facultatif, du bleu, en certains lieux, pour les fêtes de la Vierge Marie, et enfin de l’or pour suppléer le blanc, le rouge et le vert. Avant cette fixation et un symbolisme précis, d’autres couleurs ont été utilisées car on usait des ornements en fonction de leur richesse et de leur état et le code