Hosanna

L’acclamation hébraïque hoshi’ah na’ est composé de l’impératif du verbe « sauver » (hoshi’ah) et de la particule déprécative na’ (« je te prie ») ; elle signifie littéralement : « sauve donc ! ». On la trouve textuellement au verset 25 du Psaume 117, Psaume pascal par excellence, celui qui mime l’accueil du Messie lors de son avè­nement (v. 19-27) ; il n’est pas étonnant de constater que les Israéli­tes le chantèrent au moment de l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem (Mt 21, 9).

Hosanna avait perdu son sens premier, pour devenir une simple acclamation de joie et de victoire. Elle est reprise deux fois par la liturgie de l’Église, dans le Sanctus, qui est la proclamation joyeuse de la sainteté divine par les fidèles à la fin de la Préface ; au moment où va être renouvelé le sacrifice eucha­ristique, le sens originel de l’Hosanna prend toute sa dimension : « Sauve donc ! ». C’est l’Œuvre de Jésus, dont le nom signifie « Yahvé sauve » ou « Il (Dieu) a sauvé » : Yehoshû’a.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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