Génuflexion

Fléchir le genou est un acte d’adoration, exprimant l’hommage de tout le corps. Contrairement à l’agenouillement qui est une position stable, la génuflexion est un geste ponctuel. Le prêtre la fait, à la messe, après chacune des consécrations et avant la commu­nion ; les fidèles manifestent par la génuflexion, ou par un autre geste d’adoration, le respect qu’ils portent à l’Eucharistie, au moment où ils vont recevoir la communion. Devant le Saint-Sacrement exposé ou simplement conservé dans le tabernacle, on fait la génuflexion à un genou.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  25. y
  26. z
  • Le tabernacle et le culte eucharistique

    Le tabernacle, et sa réserve eucharistique, occupe une place importante dans l’ensemble du culte eucharistique. Celle-ci découle de deux actions liturgiques essentielles : la communion et l’adoration.

  • Geste de paix

    Dans la liturgie, des attitudes

    Chacun le sait d’expérience : la liturgie n’est pas spéculative. Elle est action qui s’adresse au baptisé dans toutes ses dimensions humaines : esprit, cœur et corps. Dans l’action liturgique, le chrétien s’engage tout entier et les gestes qu’il pose, les attitudes qu’il prend le conduisent à la contemplation.

  • Quelques gestes de la liturgie

    Dans la célébration liturgique, toute la personne est engagée et les gestes qu’elle pose revêtent autant d’importance que les mots, les chants, les silences. C’est un ensemble d’éléments variés qui fait accéder au mystère et entrer en relation avec Dieu.

  • Le tabernacle, lieu de la présence

    Le mot « tabernacle » provient du latin tabernaculum qui signifie « tente ». Son emploi liturgique rappelle « la Tente de la rencontre » où Dieu rencontrait son peuple au désert. Moïse entre dans la tente quand il veut consulter le Seigneur, obtenir de lui une parole pour le peuple, « Le Seigneur ayant achevé de parler avec Moïse sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables de la charte, charte de pierre, écrite du doigt de Dieu » (Ex 31, 18), ou inversement pour intercéder en faveur de son peuple, (Nb 14), ou encore pour converser avec Yahvé, « Le Seigneur s’entretenait avec Moïse face à face, comme un ami parle à son ami » (Ex 33, 11).

  • Des processions, pourquoi ?

    Le spectacle offert dans les rues par les processions des rameaux, du Saint-Sacrement ou encore par celles des traditions populaires peuvent surprendre. Et des questions surgissent : pourquoi ces cortèges ? D’où viennent ces traditions ? Ont-elles encore un sens ? Quant aux processions qui se déploient pendant la messe, on peut se demander si elles n’encombrent pas inutilement les rites.