Anaphore

Du grec ana « en haut » et phora « action de porter ». L’anaphore est l’acte de présenter vers le haut une offrande à Dieu ; c’est donc le terme grec qui désigne le geste sacrificiel. En hébreu aussi, l’offrande sacrificielle est ce qu’on « fait monter » vers Dieu (‘ôlâh « holocauste », de ‘âlâh « faire monter »). Le sacrifice consiste à « faire passer » la victime dans le domaine divin, qui est le sacré en plénitude.

Dans les liturgies orientales, l’anaphore désigne la partie centrale de la messe, celle qui correspond au Canon de la liturgie latine. Il s’agit non seulement de la structure clé la Prière eucharistique, mais encore de son texte ; en d’autres termes, l’anaphore est le formulaire de la partie proprement sacrificielle de la messe. Les anaphores les plus connues sont celles des liturgies de saint Jean-Chrysostome et de saint Basile, mais il faut aussi nommer celles d’Addaï et Mari, de Der Balizeh, de Sérapion, de saint Marc et de saint Jacques, etc.

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