Le sacrement de pénitence et de réconciliation

Ceux qui s’approchent du sacrement de pénitence reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon des offenses qu’ils ont faites ; en même temps, ils se réconcilient avec l’Église que leur péché a blessée et qui coopère à leur conversion par la charité, l’exemple et la prière.

– Célébrer la pénitence et la réconciliation, Rituel, n° 8

Il est appelé sacrement de réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20). Celui qui vit de l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : « Va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Mt 5, 24).

– Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°1424

  • Accueillir lors du sacrement de pénitence et de réconciliation

    Depuis quelques décennies, la pratique de la pénitence a beaucoup évolué et l’héritage du passé en a été profondément modifié.

  • Célébration pénitentielle non sacramentelle

    On sait que la conversion est un chemin de progression avec les autres ; leur soutien est utile pour tenir dans l’effort. Le témoignage communautaire ecclésial qu’ils donnent lorsqu’ils écoutent la Parole et font un geste de pénitence encourage à reprendre le chemin de l’alliance.

  • COVID-19 : « Si tu ne trouves pas de confesseur… »

    Le premier confinement privait déjà les catholiques de la possibilité de se confesser en ce temps de conversion qu’est le Carême.
    Dans son homélie de la messe du vendredi 20 mars 2020 à la chapelle Sainte Marthe, le pape François lui‑même s’était fait l’écho de cette difficulté à pouvoir vivre la confession sacramentelle.
    Alors que nous sommes une seconde fois confinés, son message nous rejoint à nouveau :

  • De l’usage du baptistère en dehors du baptême

    Depuis quelques années, les communautés chrétiennes ont pris conscience de l’importance du lieu du baptême. Et même si certains baptistères sont encore délaissés ou encombrés d’objets de toutes sortes, les curés et leurs équipes pastorales ont cherché et cherchent à redonner au baptistère toute sa place dans l’espace liturgique.

  • Documents Episcopat : La joie de la miséricorde, Congrès national

    Ce numéro de Documents Épiscopat est paru en 2015. Ouvrage collectif, il a été publié sous la responsabilité de Mgr Albert-Marie de Monléon sous le titre La Joie de la miséricorde – Congrès national.

  • En route vers Pâques, engager une démarche de contrition du cœur

    La situation exceptionnelle de pandémie du coronavirus empêche de recevoir l’absolution sacramentelle. Mais, dans le sillage de ce que le pape François a proposé dans son homélie du 20 mars, il est possible et bon de vivre un chemin de contrition et de demande de pardon à Dieu avec, pour les fautes graves, « la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle », afin de recevoir effectivement le pardon de ses péchés.

  • L’examen de conscience, la prière d’alliance ignatienne

    « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » nous dit saint Paul. C’est un grand travail ! N’est-ce pas une manière de confesser son amour pour lui ? Lorsque la parole de Dieu met l’être en mouvement, elle le prépare à se laisser faire par l’Esprit Saint qui l’habite. Mais c’est un long apprentissage.

  • L’« indulgence » et les « indulgences »

    Peu de commentateurs se sont intéressés au paragraphe 22 de la bulle d’indiction pour l’Année de la miséricorde, consacré à l’indulgence. La dispute sur les indulgences a marqué la mémoire collective des catholiques. À l’heure du dialogue œcuménique, cette problématique n’est-elle pas devenue anachronique ? Il est utile d’en esquisser l’histoire et d’en dégager la signification essentielle.

  • L’art du vitrail, un chemin de lumière

    A l’âge d’or des cathédrales, une relation ambiguë liait l’homme et le temps. Encadré par l’Eglise, le temps revêtait une symbolique forte et prégnante. Temps cyclique, l’année était rythmée par les saisons, les travaux des champs et les fêtes religieuses. Profane et sacré s’interpénétraient ainsi au point que nos cathédrales en portent toujours les traces : elles portent en elles le symbole du temps.

  • La cloche, instrument liturgique et outil de communication

    Née d’une alchimie complexe de la terre et du feu, la cloche convoque à l’assemblée chrétienne, accompagne parfois la célébration des offices religieux et rythme les étapes de la vie de la communauté monastique ou paroissiale. Elle rassemble les vivants dans le sentiment d’appartenir à une communauté bien identifiée.

  • La Maison-Dieu n°294 : Miséricorde et réconciliation

    Le numéro 294 de la revue d’études liturgiques et sacramentelles La Maison-Dieu s’intitule Miséricorde et réconciliation, il aborde également le sujet des garçons et des filles au service de l’autel. Ce volume de la revue trimestrielle du SNPLS est paru en décembre 2018 aux éditions du Cerf.

  • La Maison-Dieu n°301 : Chemins de réconciliation et de guérison

    Cet ouvrage aborde la grande question de la réconciliation et de la guérison intérieure sous plusieurs angles, associant expériences pastorales et réflexions théologiques fondamentales, constats et analyses.

  • La miséricorde : théologie du cœur ouvert

    Nous savons que le mot miséricorde a un rapport avec les entrailles, celles d’une mère si attachée à son enfant. Le judaïsme situe toujours de manière concrète un sentiment ou une qualité divine. Cela nous permet de percevoir que ce n’est pas de la théorie ou un pur concept. La miséricorde fait résonner les mots tendresse, bonté, on pourrait dire « avoir du cœur » et cela s’applique à Dieu.

  • La pénitence comme réponse à la miséricorde divine

    Prière devant l’icône de la Miséricorde Divine. Par Philippe Vallin Prêtre du diocèse de Nancy, Philippe Vallin est professeur de Théologie systématique à la Faculté de Théologie catholique de l’Université de Strasbourg où il donne les cours de christologie fondamentale, de sotériologie et d’anthropologie théologique (doctrine de la grâce, eschatologie, création). Depuis 2009, il est […]

  • La pénitence, anamnèse du baptême

    Quand nous entendons le Christ dire aux apôtres « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis » (Jean 20, 23), il nous semble évident que ces paroles affirment l’institution du sacrement de pénitence et de réconciliation.

  • La pénitence, quelques jalons d’histoire

    Circonscrite au XVIe à la confession privée, la pénitence connaissait dans les premiers temps de l’Église une amplitude beaucoup plus large dans les modes d’expression qui revêtaient un caractère public et ecclésial affirmé. C’est ce que l’Église, à la lumière du Concile Vatican II se réappropriera, en se définissant d’abord comme peuple de Dieu.

  • La première célébration de réconciliation des enfants

    L’initiation des enfants au sacrement de réconciliation est rendue délicate parce que bien des familles ne le célèbrent jamais. Il revient aux éducateurs de se rendre attentifs à la manière de mettre les éléments du sacrement à la portée des enfants en tenant compte de leur éveil spirituel et du développement de leur conscience morale.

  • La théologie du sacrement de pénitence chez Karl Rahner

    « On ne se trompera pas en affirmant que Karl Rahner a beaucoup écrit ! Dans cette œuvre, le sacrement de pénitence occupe une grande place. Une contribution sur ce thème, dans une perspective historique, se doit de commencer par un regard rapide sur le contexte biographique. » Herbert Vorgrimler propose d’analyser la théologie du sacrement de pénitence telle qu’énoncée par l’éminent théologien jésuite du XXe siècle, Karl Rahner.

  • Le lieu de la réconciliation, un lieu de la rencontre

    Je n’ai jamais oublié ce moment où, dans une liturgie byzantine, le prêtre, debout devant la porte de l’iconostase, déclarait la miséricorde et le pardon de Dieu aux fidèles qui, s’avançant sur une file, se reconnaissaient pécheurs en se frappant la poitrine. C’était déjà l’époque, dans les années 50, où nos confessionnaux commençaient d’être désertés.

  • Le péché : malaise et libération

    Le « péché » : un de ces mots chargés d’histoire, un mot qui fait peur, lié à l’image d’un Dieu qui punit, un mot qui claque comme une condamnation. D’ailleurs, pour nombre de catholiques, le péché rappelle les expériences infantiles de confessions de liste de péchés – « il fallait même en inventer » – face à un prêtre perçu comme un père fouettard

  • Le sacrement de pénitence et de réconciliation pour les néophytes et recommençants

    Cette démarche de conversion à laquelle nous sommes tous invités, les nouveaux baptisés et les recommençants la font avec une particulière intensité.

  • Le violet et ses nuances dans la liturgie

    Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques. Il est employé pendant l’Avent et le Carême.

  • Parole de Dieu et sacrement de réconciliation

    Lors de la célébration du sacrement de pénitence et de réconciliation, surtout dans la confession individuelle, la place laissée à la parole de Dieu est souvent mineure. Pourtant, la Parole est la source qui révèle la miséricorde sans partage de Dieu. Ce faisant, elle laisse aussi apparaître l’écart qui nous sépare de lui : la Parole est alors une invitation à changer de vie.

  • Préparation ultime des catéchumènes : les scrutins, trois rites pénitentiels durant le Carême

    Avant leur baptême, les catchumènes sont invités à vivre trois rites pénitentiels : ce sont les scrutins qui ont lieu les 3ème, 4ème et 5ème dimanches de Carême.

  • Qu’est-ce que le sacrement de pénitence et de réconciliation ?

    « Je cherche à en savoir plus sur la confession et sur le sacrement de pénitence et réconciliation ? » Quelques éléments de réponse. En bref, le Rituel distingue deux formes du sacrement :

  • Sacrements et conversion pascale

    La mise en œuvre du concile Vatican II a renouvelé la pastorale sacramentelle : la rénovation des rituels et de la célébration s’est accompagnée de la généralisation d’une préparation aux sacrements. Aujourd’hui, cette pastorale connait des évolutions sous l’influence du catéchuménat, de nouvelles orientations pour la catéchèse. On vise à ce que l’ensemble préparation-célébration soit une véritable initiation à la grâce du sacrement, à ce qu’il révèle et engage pour une vie chrétienne.

  • Solutions contemporaines pour le confessionnal

    Quels lieux et espaces proposer aujourd’hui pour vivre le sacrement de pénitence et de réconciliation ?

  • Un espace liturgique pour vivre le chemin du pardon

    Aménager une église pour la célébration du sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qu’elle soit communautaire ou individuelle, c’est offrir à tous les pénitents un chemin de pardon. À la lumière de la structure de la célébration, cette progression est en quatre étapes, la dernière étant double. Prenons la route de ce chemin de la paix.

  • Vivre la pénitence : les pistes du rituel

    « Dieu fais-nous revenir » (Psaume 79). Ce cri du psalmiste devient souvent le nôtre, lorsque nous réalisons, qu’à cause de notre faiblesse ou du péché, nous avons besoin de renouer avec lui ou tout simplement d’intensifier notre vie baptismale. Chacun alors pense spontanément au sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qui représente le chemin de la conversion privilégié dans l’Eglise latine depuis le Moyen Age jusqu’à une période récente. Or l’épidémie nous prive de ce chemin.

Approfondir votre lecture

  • Célébrons « notre Dieu, riche en Miséricorde » (Eph 2,4)

    L’année de la miséricorde est commencée. Une année pour redécouvrir, approfondir cette dimension capitale de notre foi. Une année pour expérimenter que la miséricorde est appelée à habiter toute notre vie. Une année pour laisser Dieu ouvrir notre cœur à sa miséricorde.

  • Les sacrements pour les malades

    En présentant les sacrements pour les malades, le Rituel opère une grande distinction : les malades, d’une part, et les mourants, d’autre part.

  • L’Ordre

    Le ministère ecclésiastique, institué par Dieu, est exercé dans la diversité des ordres par ceux que déjà depuis l’antiquité on appelle évêques, prêtres, diacres (LG 28). La doctrine catholique, exprimée dans la liturgie, le magistère et la pratique constante de l’Église, reconnaît qu’il existe deux degrés de participation ministérielle au sacerdoce du Christ : l’épiscopat et le presbytérat. Le diaconat est destiné à les aider et à les servir.